Il y a les dossiers, parfois en 70 exemplaires avec photos couleurs, les frais de courriers, d’organisation d’actions, les juristes, une information à diffuser tous azimuts, etc…
Ainsi, chaque décideur, ministre, député, sénateur, bourgmestre, échevin, conseiller, reçoit de volumineux dossiers truffés de photos et, ce qui ne gâte rien, de quelques photos aériennes du site du Martinet mais aussi des paysages lunaires laissés par Ryan après « valorisation des terrils ».
Pour rentabiliser le coût de l’avion, nous créons symboliquement la « MARTINAIR » et organisons des baptêmes de l’air avec survol du quartier et autres balades aériennes.
C’est le succès ! Tout en restant bien les pieds sur terre, c’est tout le quartier qui décolle !
De l’argent encore :
- En créant, avec l’appui d’un professionnel du théâtre, une parodie de « l’affaire Ryan ».
42 acteurs, de tout âge, qui ne sont jamais monté sur les planches, font un tabac ! Près de 600 entrées ! Du jamais vu à Roux ! Au même moment, au PBA de Charleroi, on remboursait quelques rares fans du chanteur Demis Roussos ! - Des « actions », titre symbolique de propriété des terrils, éditées sur papier parchemin sont vendues.
- En plein hiver, on crée le « thé du Martinet ». Bizarre ! Alors que jamais personne n’est allé cueillir d’herbes, plantes ou de fleurs sur les pentes des terrils (c’était en fait un alcool à boire chaud).
- Un peu tard plus viendra la « Cuvée du Martinet ». En fait, une bière artisanale.
Et puisque nous sommes entre nous et que personne n’est lié de près ou de loin aux finances, le slogan pour la vendre était et est toujours : « La cuvée du Martinet, brassée clandestinement, vendue officiellement » ! Et cela marche !
Vous l’aurez compris, toute cette dynamique a largement contribué à affirmer les liens sociaux dans le quartier et à créer une convivialité très convoitée.
Suite : Classer le site devait être pour nous un passage obligé pour faire aboutir notre projet